Les W’adrhŭn… tout commence par des rumeurs et des légendes, des comptes pour faire peur aux enfants… Puis une première trace écrite dans une histoire épique (et certainement largement romancée) : la Saga de Charles Armatellum. Il y décrit des tribus primitives et belliqueuses situées par-delà les montagnes Claustrine…
Et ce fut la seule évocation de ce peuple pendant des siècles. Mais lorsqu’on voit la taille des Portes de Claustrine, on a le sentiment que leur commanditaire faisait dans son froc à l’idée de ce qu’il pouvait bien se passer au-delà…

Les Portes de Claustrine. Engageantes n’est-ce pas ?

Une création qui a-spire à s’émanciper

Au-delà des légendes qui effraient les enfants et font sourire avec dédain les érudits, il existe bien un jeune peuple, les W’adrhŭn, qui survit tant bien que mal dans les Terres Désolées, lieu perdu où ils ont fuit leurs créateurs, les redoutables Spires.

Ils ont appris à se débrouiller avec rien, ou presque. Et comme ils avaient été conçus pour être robustes (mais pas seulement, nous y reviendrons), ils y sont arrivé ! Les W’adrhŭn ont vite réalisé qu’une organisation sociale sous forme de petites tribus éparpillées serait plus adaptée à cet environnement hostile aux ressources très limitées. Cela engendrait une pressions moins forte sur leur environnement. Et cerise sur le gâteau, ils évitaient ainsi dêtre éradiqués d’un seul coup si d’aventure les Spires avaient décidé de faire le ménage.
La contrepartie, c’est un mode de vie minimaliste. Cela a fait passer les W’adrhŭn pour des sauvage auprès des rares aventuriers qui sont aller explorer ces contrées (et ceux encore plus rare qui en sont revenus).

Bref, pour les autres races, les W’adrhŭn sont des sauvages sans importance, mouchoirs usagés des Spires qui n’en avaient plus besoin… mais s’ils connaissaient la vérité, ils trembleraient… et c’est d’ailleurs peut-être ce qui a motivé la création des Portes de Claustrine… quelqu’un en aurait-il su plus que les autres ?
Car les W’adrhŭn ne sont pas une création des Spires parmi tant d’autres. Ils sont le fruit d’une tout autres ambition… En effet, cette fois l’objectif était de créer la race de guerriers ultimes. Ils devaient être à la fois forts et endurants. Mais également assez intelligents pour qu’on puisse leur laisser une certaine autonomie sur n’importe quel champ de bataille… Et dévoués (c’est là que ça a buggé) pour leur confier opérations de grande envergure comme la conquête d’une planète ainsi que la reprise de leur monde d’origine.

Il y avait donc de l’enjeu, c’est pourquoi le processus de création des W’adrhŭn a été plus élaboré qu’à l’habitude. Il ne s’agissait pas de sorte de clones diminués des Spires, sortes d’esclaves décérébrés mais bien pratique pour sortir les poubelles. Non, cette fois les scientifiques Spires ont réalisé un melting-pot de plusieurs espèces. Ils ont sélectionné telle ou telle qualité de l’une ou l’autre pour créer un être d’exception.
Il y eu beaucoup d’échecs, de nombreux corps ne prenaient jamais réellement vie. Alors on changeait la formule en intégrant d’autres éléments de nouvelles races… Jusqu’à ce qu’un jour ces apprentis sorciers réussirent, sans même savoir vraiment pourquoi… Un peu comme lorsque vous lancez une boulette de papier dans la poubelle depuis l’autre côté de la pièce… Tout le monde est surpris, même vous !
De nombreuses discussions ont engendrées de nombreuses théories. Était-ce les composantes humaines qui venaient d’être incorporées qui ont joué un rôle de liant grâce à leur polyvalence naturelles ? Était-ce les capacités régénératrices reptilienne ou encore quelque essence primitive intégré dans le mélange ? Personne ne le sait et c’est ce qui arrive lorsqu’on fait des expériences avec la même rigueur scientifique qu’un radiesthésiste.

Toujours est-il que les premiers W’adrhŭn étaient nés !

Comme vous vous y attendez, la suite ne s’est pas passée comme prévu : les Spires n’ont pas eu le temps de former, éduquer et entraîner les W’adrhŭn, ils se sont fait attaqués par les Dweghom et ne sont pas passés loin de se faire éradiquer, une deuxième fois… que voulez-vous, il y a des peuples qui ont des têtes à claques… ça doit être à cause de leurs élites je suppose car effectivement chez les Spires elles sont gratinées !
Mais bon, elles ont également un instinct de survie bien développées et il fut décidé de sacrifier les W’adrhŭn, et quelques éléments de la famille dirigeante, pour permettre aux reste du peuple Spire de s’en sortir.

La suite vous la devinez, les W’adrhŭn ont fait le job : ils ont tenus bon face aux Dweghom, même s’ils ont pris cher, et ils ont survécu à l’automne et l’hiver qui ont suivi en se planquant comme ils pouvaient dans les ruines des Spires attaquées par les Dweghom. Ce faisant, ils ont pris une certaine autonomie et liberté qui n’était pas du goût des Spires survivants… et ces derniers se sont donc mis en tête d’éradiquer les W’adrhŭn survivants avant qu’ils ne deviennent une menace. Hé bien … trop tard !
Les W’adrhŭn ont fini par s’exiler dans les terres désolées pour retrouver un peu de tranquillité. Enfin façon de parler car la faune locale n’était pas simple à gérer. Mais au final elle était plus raisonnable que les élites Spires et une cohabitation mutuellement profitable fini par s’instaurer. C’est grâce à cela que nous pouvons désormais avoir de magnifiques figurines de T-Rex sur la table !

Un peuple unique aux capacités hors normes

Voilà donc la courte histoire de la « civilisation » W’adrhŭn.
Ils sont donc robustes de part même leur conception. Ils dépassent les humains d’une bonne tête en moyenne et disposent d’un squelette particulièrement solide. Ce dernier va jusqu’à servir de protection sur les tibias et l’avant-bras où il est apparent et agit un peu comme une armure naturelle. Ce n’est d’ailleurs pas le seul système de protection que le corps des W’adrhŭn offre puisqu’ils disposent de renfort de kératine pour couvrir les partie tendres de leur abdomen, tandis que la cage thoracique est en fait un véritable bunker qui assure à leurs organes vitaux une solide protection.
Tout cela est bien entendu accompagné d’une musculature digne d’un Hulk miniature et vous aurez le W’adrhŭn standard !

Mais les W’adrhŭn sont issus d’un assemblage de plusieurs espèces et ce n’est pas toujours les mêmes spécificités qui prennent le dessus. Ainsi il existe des sortes de castes au sein de ce peuple :

Les Warbred

Encore plus grands, encore plus forts, encore plus endurants, les Warbred sont de véritables machines de guerre. Et d’ailleurs c’est à ça qu’ils se destinent généralement. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, ils ne sont pas bien vus chez les W’adrhŭn et ce pour une raison bien simple : leur naissance s’accompagne presque toujours de la mort de leur mère. Et s’il y a bien quelqu’un de sacré pour un W’adrhŭn, c’est les mères, garantes de la survie de l’espèce !

3 Warbred d’humeur taquine
Les Parleurs

Voilà encore une autre expression de certaines qualités du patrimoine génétique des W’adrhŭn. Grands communiquants, les parleurs forment en quelque sorte la classe pensante des W’adrhŭn, même s’ils ne sont pas pour autant les seuls à siéger dans les différents conseils tribaux. Ils ont de multiples rôles dans la société W’adrhŭn et contribuent sans aucun doute à développeur leur culture, élevant peu à peu ce peuple au rang de nation.

Une grande variabilité

Au delà de ces 2 particularités très marquées, il existe en fait une grande variabilité dans les caractéristiques des différents W’adrhŭn. Cela permet à leur société de posséder en son sein une multitude de talents et d’affinités complémentaires. Tout cela à contribué à leur essor en tant que peuple de part sa capacité à surmonter toutes les situations auxquelles ils sont confrontés.

On note cependant un point commun tout particulier entre chaque membre de ce peuple, c’est l’ouïe remarquable dont ils disposent. Et pour cause, au delà de leurs oreilles, les W’adrhŭn exploitent leur structure osseuse toute particulière pour percevoir les sons bien mieux que les autres races qui peuplent le monde d’Eä. Leur mâchoire, leur cavité nasale et leur boite crânienne sont autant de capteurs. Et ces derniers leur permettent de percevoir les sons de différentes longueurs d’onde. Et même de se focaliser sur tel ou tel source à l’exclusion de toutes les autres lorsqu’ils le souhaitent.

Vous imaginez bien les avantages que cela procure pour les communications longues distances. Et sur un champ de bataille, pour percevoir les instruction du commandant par dessus le vacarme de la mêlée et à des distances surprenantes. Si bien qu’il n’existe pas de forces armées mieux coordonnées que les W’adrhŭn.

Alors bon, cela en fait également d’excellents musiciens, mais qui s’en soucie ?

Bien entendu, lorsqu’une physiologie permet des exploits, elle réclame en retour beaucoup d’énergie. Mais les terres désolées ne sont pas réputées pour leur abondance… Heureusement, les W’adrhŭn sont capable d’ingérer et digérer pratiquement n’importe quoi qui aurait rendu malade (voire aurait tué) un humain. Tout ce qui rentre fait ventre !

In fine, les W’adrhŭn sont donc un peuple plus intéressant qu’il n’y parait. Ils disposent d’étonnantes capacités d’adaptation grâce à leur variabilité et leur résistance. Mais ils ont également été capable de créer une histoire, des traditions, un mysticisme, de la musique… Bref, nous assistons ici à la naissance d’une vrai civilisation. Une des plus prometteuses. Avec a un bel avenir devant-elle grâce à un potentiel hors du commun !

Cet article fait partie d’une série pour vous faire découvrir le jeu Conquest et son univers.

  1. Découverte de Conquest
  2. Créer une liste d’armée (+ règles gratuites)
  3. Les Spires et leur histoire
  4. Les W’adrhun, fruits d’expériences pifométriques
  5. Les Cents Royaumes, faites la guerre, pas l’amour
  6. Le Vieux Dominion, il a de beaux restes
  7. à venir

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